Voyage au Mali – ( Octobre 2009 ) Suite à une émission télévisée « Terre Inconnue », avec mes amis nous avons décidés de nous rendre dans ce pays. Notre souhait sur l’itinéraire fut ensuite soumis à une agence de voyages (Horizons nomades). Cette dernière, s’est chargée des réservations (avion, voiture, hôtels et guides). Transports aérien : · aller : Lyon - Paris - Bamako par Air France >>> départ Lyon 13h45 - arrivée Bamako : 20h10 · retour : Bamako - Paris - Lyon par Air France >>> départ Bamako 22h45 - arrivée Lyon : 08h40 J+1 · · Arrivée à Bamako (capitale du Mali) Nous arrivons à l’heure prévue (20h00 locale), après avoir réceptionné nos bagages, nous sortons dans la chaleur moite du Mali. Nous faisons la connaissance de notre guide Anounou et de notre chauffeur Ablaye. Départ pour l’hôtel « La Chaumière » et notre première nuit malienne. Au matin premier contact avec la ville et le fleuve. Niger. Bamako, fondée au XVIème siècle compte aujourd’hui plus de 2 millions d’habitants. La démographie est incontrôlée, la ville est passée en 1 siècle de 8.000 habitants à 2 millions d’habitants, d’origines rurales. C’est un des carrefours les plus importants d’Afrique occidentale. Bamako-Ségou. Le matin, visite du Musée National du Mali, qui est un des plus beaux d’Afrique de l’Ouest. Outre les nombreuses collections archéologiques, vous pourrez admirez les collections ethnologiques constituées de nombreuses statuette, masques, objets rituels, et également de textiles, céramiques et instruments de musique. De nombreuses expositions permanentes comme celle des textiles du Mali permettent d’admirer des tissages datant du XIème siècle. Prendre la route longeant le Niger. Arrivée à Ségou, réputée pour ses magnifiques demeures coloniales en banco de couleur rouge brique. Le soir, promenade vers le bord du fleuve et le retour des pêcheurs sur leurs pirogues. C’est à Ségou que vous trouverez les plus belles poteries Bambara. Les premiers habitants de Ségou furent les Bozos, ce peuple de pêcheurs maître du fleuve. Ségou-Djenné. Le fleuve Niger est omniprésent pour cette nouvelle étape. Djenné, surnommée la Venise du Mali (elle est construite sur une île du Niger), est considérée comme une des plus belles villes d’Afrique Occidentale. C’est une ville très ancienne. Vous pourrez vous promener dans les rues tortueuses de cette ville médiévale dans lesquelles des maisons à étages construite en banco de couleur ocre semblent sortir tout droit du sol. Entourée par le fleuve Bani, affluent du Niger, Djenné est restée prestigieuse grâce à ses nombreuses écoles coraniques et sa grande mosquée, la plus belle du pays, reconstruite et terminée le 1 octobre 1907. Visite d’un village peul à 30 mn de Djenné Senussa. « sembé sembé » jour anniversaire de Jacky ,du guide, du directeur de l’hôtel et d’un artisan rencontré le matin sur le marché. Djenné-Mopti. Direction Mopti, le carrefour commercial du Mali, croisement de toutes les ethnies nomades ou sédentaires. La ville fut fondée au Xème siècle par les Bozos. Poursuite par la visite de quelques villages de pêcheurs et du marché central de Mopti, un des plus grands de la région. Fabriques de pirogues emploient de nombreux artisans. Aller à la recherche de l’arbre à casquettes, seuls les initiés connaissent l’emplacement. Mopti-Bandiagara. Rejoindre Bandiagara qui sera le point de départ des randonnées en pays Dogon. Trois pistes principales relient Bandiagara à la falaise : la première rejoint Kani Kombolé via Djiguibombo, la seconde mène à Dourou et la troisième conduit à Sangha. Chef-lieu du Pays Dogon. Celle que nous avons empruntée. 45 km et 1 heure de route, arrivée à l’hôtel Guina dans la nuit. Randonnée au Pays Dogon. De Bandiagara à Banani, Au long de la randonnée, découverte de ces nombreux villages tels Ireli et Tireli, accrochés dans les labyrinthes de pierres et dominant les champs de mil, de coton, d’oignons, de sorgho ainsi que les centaines de baobabs répandus dans la plaine. Les Dogon, animistes, ont su conserver leurs coutumes et traditions dont la philosophie complexe les a rendus célèbres. Remise de fournitures à l’école d’ Ireli. Dégustation de la bière locale du bout des lèvres dans la calebasse présentée. La parole du jour était « L’expérience domine la science ». Jean-Louis fatigué remonte en 4x4 la falaise. Sangha - Bandiagara-Mopti. Visite du jardin des femmes à Sangha, rencontre du sage du village qui a 103 ans. Arrêt et bain de pieds à un barrage lors du retour vers Mopti. Retour vers le port fluvial de Mopti. Mopti-Tombouctou. Grande étape par la piste du nord pour rejoindre Tombouctou. Arrêt à Douentza pour une pause rafraichissante et déjeuner. Nous avons un deuxième 4x4 pour effectuer ce trajet. Rencontre des niçois en route pour 3 mois et la rencontre des éléphants. Rencontre également d’un couple Hispano-Suisse en route pour un tour du monde en 3 ans. Belle traversée du fleuve Niger (45 mn) avec un très beau couché de soleil. Tombouctou. Visite de la «cité mystérieuse» qui n’a cessé, depuis sa naissance au XIème siècle, d’attirer les populations d’Orient comme d’Occident. Le désert est tout proche. La ville fut un point de ravitaillement pour les grandes caravanes. La ville est célèbres pour les milliers de manuscrits datant du XIIème siècle et qui restent la propriété des grandes familles. Tombouctou-Mopti. Retour en véhicule vers la ville gagnée sur les eaux, carrefour commercial où se croisent toutes les ethnies du pays, sédentaires et itinérantes. Traversée de la rivière « aux poissons ». Arrêt de nouveau à Douentza pour une pause boissons. Mopti-Ségou Bamako. Longue journée de route à travers les savanes et les plaines fertiles pour s’approcher de la capitale. Déjeuner à San, capitale du pays bob, un carrefour important de peuples, de civilisations et de religions. Jacky malade, attendu à l’hôpital de Bamako par un médecin.(prise de sang, radio des poumons, visite, médicaments) le tout en 1h30. Arrivée à l’hôtel à 23h00. Bamako. Dernière visite de la ville et balade dans le grand marché. Départ pour l’aéroport en fin de soirée. Tout est prévu pour Jacky à son arrivée à l’aéroport de Bamako et Roissy. Retour sur Lyon via Paris. |